Projet immobilier, les Québécois(es) sont partagés, se décider ou attendre ?

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Les développements du marché immobilier québécois ont surpris les analystes depuis la pandémie. Alors qu’on avait anticipé dans un premier temps la déprime, c’est tout le contraire qui s’est produit, les faits ayant donné tort aux prévisions. Mais que faire face à cet envol des prix des maisons ? Faut-il accélérer son projet immobilier, de peur de payer encore plus cher plus tard ? Ou faut-il temporiser, en se fiant à l’adage « tout ce qui monte descend » ? Les Québécois sont partagés à ce propos.

La balance penche pour la temporisation, mais c’est serré

Selon le sondage de la firme Ad Hoc, réalisé à la mi-mars 2021 à la demande de DuProprio, 20 % des sondés ont décidé d’accélérer leurs envies d’achat immobilier, tandis qu’ils étaient 28 % à se mettre au contraire en mode d’attente.

Dans le premier groupe, 40 % des personnes interrogées ont affirmé avoir exécuté leur projet immobilier plus tôt que prévu en raison de l’attractivité des taux hypothécaires. 34 % d’entre eux ont anticipé en raison de la hausse vertigineuse des prix des maisons.
Pour le tiers restant, c’est l’envie de neuf qui les a poussés à accélérer les choses.

Pour ceux qui ont mis leur projet en attente, ce sont surtout les prix actuels qui les font renoncer temporairement. Ils sont 73 % à affirmer que l’immobilier est actuellement trop cher. La concurrence féroce, qui fait que les maisons sont vendues rapidement, est également citée par 49 % des sondés. Ils sont enfin 23 % à avoir repoussé en raison des désagréments occasionnés par la pandémie.

L’attrait de la campagne confirmé

Ce sondage a aussi confirmé l’attrait important de la campagne. Des personnes interrogées, 77 % ont déclaré chercher une propriété en province ou en banlieue. Ils n’étaient que 28 % à considérer un achat immobilier en ville. L’appel du grand air et l’envie de s’éloigner du brouhaha urbain furent cités par environ 50 % des sondés en tant que raison pour fuir les lumières des villes. À 45 %, les prix plus abordables sont également un grand motif de désertion des villes. L’envie de troquer un appartement ou un condo contre une maison a également été exprimée par 57 % des personnes interrogées.

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