Maison sans garantie légale : un achat de plus en plus courant

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Maison sans garantie légale : un achat de plus en plus courant

Auparavant, les acheteurs qui acceptaient d’acquérir une maison unifamiliale sans protection légale étaient minoritaires.
Mais en raison de la concurrence féroce qui règne sur le marché immobilier québécois, c’est de plus en plus fréquent.
L’information été dévoilée par la société d’analyse JLR dans le courant du mois de juin. Et selon elle, la tendance ne risque pas de s’inverser.

33 % de maisons vendues sans protection légale en 2021

Entre janvier et mai 2021, le nombre de maisons unifamiliale vendues sans protection légale a doublé. Alors qu’en 2015 la proportion de transactions de ce type était de 17 %, elle est passée à 33 % durant les 5 premiers mois de l’année.
Traditionnellement, la vente sans protection légale concerne les reprises de finance ou les successions.
Désormais, elle s’applique à des ventes de maisons normales.

Qu’est-ce que la garantie légale ?

La garantie légale permet de protéger l’acheteur contre les vices cachés. Donc de se prémunir en cas de soucis importants. Sans cette protection, on parle de vente aux risques et périls de l’acheteur. Un terme qui n’est pas utile d’expliquer davantage… En cas d’achat de ce type, il est fortement conseillé de commander un rapport d’inspection.

Pourquoi de plus en plus de maisons se vendent sans protection légale ?

La raison est simple : les vendeurs profitent de la pénurie. La concurrence entre acheteurs est telle que les propriétaires peuvent imposer leurs conditions. Si la pratique a explosé en 2021, elle est toutefois concentrée sur les maisons de plus de 100 ans. Comme le mentionne JLR, 59 % des maisons de plus d’un siècle vendues cette année l’ont été sans protection légale. Plus la maison est récente, moins il y a de chances pour que le vendeur exige une vente aux risques et périls de l’acheteur.

Un changement de loi en vue ?

Selon JLR, cette pratique va désormais s’installer dans la durée. En effet, tout porte à croire que les personnes qui achètent un bien sans garantie le vendront de la même façon. De plus, tant que les déséquilibres persisteront sur le marché immobilier canadien, les vendeurs seront en position de force pour faire valoir leurs exigences. À moins que le gouvernement vienne de s’en mêler…

En effet, des voix s’élèvent dans le monde politique pour demander une réforme de la garantie légale. Le député Andrés Fonticella fait partie de ceux qui souhaitent interdire le renoncement à la garantie légale. Il propose également la publicité des offres d’achat afin d’enrayer la surenchère immobilière.

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