Coronavirus et prix de l’immobilier au Québec : quel impact ?

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Les taux hypothécaires ont baissé substantiellement suite à l’abaissement du taux directeur de la banque du Canada. Il s’agit d’une bonne nouvelle pour celles et ceux qui se préparaient à acheter une maison au Québec. Cela dit, les incertitudes économiques engendrées par la pandémie ont peut-être refroidi les ardeurs de certains. Quel sera l’impact de l’épidémie ? Coronavirus et prix de l’immobilier au Québec, quelles conséquences?. Tentons d’y voir plus clair.

Les consommateurs québécois s’inquiètent

Il est indubitable que le moral des ménages a pris un coup avec les derniers développements de la pandémie. La chute de l’activité a déjà des conséquences pour de nombreux Québécois. Le spectre de la récession plane. Les locataires qui s’apprêtaient à franchir le pas en signant une hypothèque réfléchissent à 2 fois. Mon travail est-il garanti, mes revenus sont-ils stables ? Doit-on s’attendre à une correction du prix de l’immobilier dans le Grand Montréal et ailleurs ?

La crise du coronavirus ne devrait pas faire baisser le prix de l’immobilier

Même s’il faut voir comment la crise sanitaire et ses conséquences économiques vont évoluer, aujourd’hui les experts ne s’inquiètent pas. Si l’augmentation des prix devrait s’arrêter, on ne peut pas écarter une poursuite de la tendance en raison de comportements spéculatifs. En effet, les locataires qui repoussent leur achat vont accentuer la pression sur le marché locatif. Récession ou pas, la demande restera forte dans les années à venir en raison de la pénurie relative de logements.L’immobilier reste une valeur refuge. Ce facteur pourrait donc peser sur les prix. Les candidats acquéreurs qui craignent d’acquérir maintenant une maison ou un appartement surévalué doivent songer à ce paramètre avant d’écarter totalement un achat immobilier. C’est d’autant plus vrai si ce bien est destiné à la location. Si la pandémie devait durer bien au-delà qu’anticipé, ces prévisions pourraient néanmoins d’être démenties. Il faut également prendre en compte les impacts de la COVID-19 sur l’offre en logements neufs.

Coronavirus et prix de l’immobilier au Québec : l’APCIQ se veut rassurante

Du côté de l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec, on joue la carte de l’apaisement. Selon l’APCIQ, les effets du coronavirus sur le marché immobilier québécois ne devraient ni durer ni avoir de conséquences significatives sur le prix des propriétés.Cette résilience, l’association l’attribue « aux bases solides » sur lesquels l’immobilier peut se reposer. À savoir :

  • Des tendances démographiques favorables
  • Le manque “d’inventaire” sur la région du Grand Montréal
  • Un marché de l’emploi capable de digérer un choc économique ponctuel
  • La faiblesse des taux hypothécaires

Cela dit, il y aura des vents contraires. Le nombre de transactions devrait baisser substantiellement par rapport à l’année 2019, qui fut un record en la matière. L’économie va être touchée. Mais les prix de l’immobilier devraient rester stables voir augmenter en région (Projet REM…) malgré l’environnement morose.
La baisse du taux directeur de la banque du Canada a donné un coup de pouce aux acheteurs. Car si les circonstances sont exceptionnelles, les mesures prises pour juguler leurs conséquences le sont tout autant. Si les banques centrales étaient montées au créneau en 2008-2009 pour stopper la crise financière, aujourd’hui les gouvernements s’engagent également afin de soutenir l’économie. L’objectif est de traverser la tempête jusqu’à la disponibilité d’un vaccin et d’un traitement efficace. Plus vite ces objectifs seront réalisés, plus rapidement l’économie pourra repartir.

Les nouveaux arrivants, garant de la santé de l’immobilier québécois

Les nouveaux arrivants qui ont débarqué récemment au Québec alimentent la demande. Il s’agit d’un autre facteur qui joue en faveur de la résilience de l’immobilier. Les prix au Québec n’ont pas connu la flambée d’autres régions du Canada. Il s’agit également d’une autre raison de croire à la stabilité. L’histoire joue également en faveur de ce scénario. Que ce soit après le 11 septembre, la crise de 2008 où les chocs pétroliers de 2014-2015, l’immobilier québécois n’a pas souffert. Coronavirus et prix de l’immobilier au Québec… Il n’y a donc pas de craintes à avoir pour le moment.N’hésitez pas à nous contacter ou à prendre rendez-vous en ligne (Vidéo-Conférence) ou appel Téléphonique, pour toutes questions liée à votre hypothèque.

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