Si vous observez les taux officiels des prêts hypothécaires offerts par les grandes institutions prêteuses canadiennes, vous avez probablement remarqué qu’ils grimpent. Cependant, vous devez bien savoir que personne, en principe, ne signe un contrat sur base de ces taux. Voici combien vous devriez payer, en fonction de votre statut de bon élève et de vos capacités de négociation.
Des taux fixes de 5 ans à plus de 5 % ?
De BMO en passant par Scottia ou TD, les taux des prêts hypothécaires de 5 ans fixes sont officiellement à plus de 5 %. Cependant, dans la réalité les taux réels sont inférieurs de 2 %, voire plus. Bien entendu, il sera difficile pour vous d’obtenir une grosse réduction si votre dossier de crédit n’est pas solide. Mais si vous présentez des arguments solides et que vous savez négocier, vous devriez pouvoir l’obtenir.
Une autre solution consiste à traiter avec un courtier hypothécaire. Celui-ci pourra magasiner à votre place parmi de nombreuses banques et institutions prêteuses canadiennes pour vous offrir non seulement le meilleur taux, mais aussi les meilleures conditions globales pour votre prêt hypothécaire.
Comment sont déterminés les taux ?
Le complexe des taux est régi par le taux directeur fixé par la banque du Canada. Néanmoins, il faut savoir que son influence sur le prix du crédit dépend des échéances. Par exemple, l’impact d’un relèvement du taux directeur a des conséquences immédiates sur un prêt hypothécaire à taux variable. Par contre, cette influence est beaucoup moins forte sur les taux fixes. Cela s’explique par le fait que ce type de produit financier est classé dans la catégorie des prêts à long terme, qui sont plus influencés par le rendement des obligations de 5 ans.
Prêt hypothécaire : comment vont désormais évoluer les taux ?
Si le coût du prêt hypothécaire reste historiquement bas au Canada, il est néanmoins indubitable que la tendance est à la hausse. Les emprunteurs qui vont devoir, dans les mois qui viennent, renouveler leur hypothèque vont le découvrir à leurs dépens. Ils devront compter sur une hausse d’environ 15 % par rapport au taux précédent. Après des années de politiques monétaires accommodantes, les banques centrales sont en train de serrer la vis. Dans un futur proche, il ne faut donc pas anticiper de baisse des taux.