Cette information de La Presse est à recouper avec la baisse démographique montréalaise enregistrée récemment. Le taux de logements inoccupés à Montréal est passé de 1 % à 6 %. Une situation qui devrait avoir des conséquences sur les prix de l'immobilier montréalais et des loyers.
Pour qu'un marché immobilier soit sain, les experts considèrent qu'un taux d'inoccupation de 3 % est idéal. À 1 %, Montréal affichait une pénurie relative qui pénalisait les locataires. À 6 %, ce sont les propriétaires qui en pâtissent. Ces chiffres, ce sont ceux de la Corporation des propriétaires immobiliers du Québec. D'après son directeur des affaires publiques, on avait plus vu cela à Montréal depuis de nombreuses années.
Si, pour l'instant, la situation de l'immobilier a permis de revenir à une croissance des loyers plus en phase avec la moyenne historique, les propriétaires en passe de louer leur logement à Montréal vont faire face à un contexte difficile.
Plusieurs facteurs peuvent expliquer ce surplus soudain de logements à louer. Ils sont tous en relation avec la pandémie de coronavirus :
En ce qui concerne la Métropole, la CORPIQ signale que le taux d'inoccupation est également en hausse. Mais dans des proportions bien moindres. À titre d'exemple, ce taux est de 1,4 % à Laval. Ailleurs au Québec, ce taux est de 0,5 % en Mauricie. Pour la ville de Québec, il s'élève à 1,6 %.